Le plus haut responsable politique des rebelles au Yémen, Saleh al-Sammad, a été tué par une frappe aérienne, ont annoncé lundi ces insurgés en accusant la coalition menée par l’Arabie saoudite.
Il s’agit d’un coup très dur pour les rebelles qui luttent contre le pouvoir yéménite aidé depuis mars 2015 par cette coalition militaire de plusieurs pays dirigée par l’Arabie saoudite, voisine du Yémen.
Dans un communiqué diffusé par l’agence de presse Saba, le rebelles Houthis ont affirmé que Sammad, chef du Conseil politique suprême de la rébellion, était « tombé en martyr » le 19 avril dans une frappe sur la province de Hodeida (ouest).
Début avril, Saleh al-Sammad avait proclamé 2018 « l’année balistique par excellence », en allusion aux tirs de missiles tirés contre le royaume saoudien par les rebelles.
Depuis novembre, les Houthis ont tiré plusieurs missiles balistiques vers l’Arabie saoudite voisine, qui ont été interceptés par la défense anti-aérienne.
Le chef suprême des rebelles Houthis est Abdel Malek al-Houthi, qui n’apparaît que très rarement en public et cultive l’image d’un guide spirituel.