Youcef Atal, qui fait partie des joueurs retenus en équipe d’Algérie pour disputer la CAN 2023, est fixé sur son sort. L’international algérien de l’OGC Nice a été reconnu coupable « d’incitation à la haine », pour avoir partagé, le 12 octobre dernier, une vidéo où un prédicateur palestinien implore Dieu « d’envoyer un jour noir sur les Juifs ».

L’international algérien qui était en stage avec les Verts aux Émirats arabes unis, voulait exprimer ainsi son soutien aux Palestiniens de Gaza qui faisaient face aux bombardements meurtriers israéliens depuis samedi 7 octobre. Le geste de Youcef Atal a provoqué un tollé en France.

Le maire de Nice, Christian Estrosi, a exigé des excuses publiques du joueur algérien, ce que ce dernier a fait.

Youcef Atal a ensuite supprimé la vidéo controversée de son compte Instagram, mais la machine judiciaire s’est enclenchée et son club a décidé de le suspendre jusqu’à nouvel ordre. La Ligue de football professionnel lui a infligé une sanction de sept matchs. L’avenir sportif de Atal en France s’est retrouvé fortement compromis.

Youcef Atal condamné à huit mois de prison avec sursis

Poursuivi en justice, l’international algérien a été jugé le 18 décembre dernier. Devant le juge, il s’est défendu d’être un incitateur à la haine, en insistant sur le fait qu’il voulait délivrer un message de paix alors que la guerre contre Gaza faisait rage. Le parquet a requis 10 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d’amende ainsi que la publication de la condamnation sur le compte Instagram du latéral algérien.

Ce mercredi, le tribunal correctionnel de Nice a rendu son verdict : Youcef Atal écope de huit mois de prison avec sursis et 45.000 euros d’amende. Le tribunal a ordonné la publication du verdict dans Nice-Matin et Le Monde au frais du joueur algérien dont la défense a dix jours pour faire appel.

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