Les choses vont trop vite dans l’affaire de l’international algérien Youcef Atal alors que la FAF et Djamel Belmadi gardent le silence.

Le latéral algérien a suscité un tollé en France en partageant une vidéo d’un prédicateur palestinien qui priait pour « un jour noir pour les juifs ».

Youcef Atal entendait par ce geste marquer son soutien au peuple palestinien, notamment à la population de Gaza, bombardée depuis le 7 octobre par l’armée israélienne.

Exhorté de s’excuser par le maire de Nice Christian Estrosi notamment, le joueur s’est exécuté dans un post mis en ligne dimanche sur Instagram, assurant que jamais il ne soutiendrait un « message de haine ».

Mais les choses ne sont pas restées là. Une partie de la classe politique s’est saisie de l’affaire, la ministre des Sports a été saisie et une procédure judiciaire a été ouverte à l’encontre du joueur algérien par le parquet de Nice pour « apologie du terrorisme » et « provocation à la haine ou à la violence en raison d’une religion déterminée ».

Affaire Youcef Atal : l’OGC Nice écarte le joueur jusqu’à nouvel ordre

La Fédération française a de son côté dénoncé le geste de Youcef Attal, jugé incompatible avec les valeurs qu’elle défend.

Une autre décision vient de  tomber dans cette affaire. La direction de l’OGC Nice a décidé de suspendre le joueur algérien jusqu’à nouvel ordre.

L’OGC Nice « entend que Youcef Atal a « reconnu son erreur en retirant rapidement le partage de la publication » et a « présenté ses excuses écrites et publiques ».

Selon RMC Sport, Youcef Atal était absent à la séance d’entraînement de ce mercredi matin, contrairement à ses deux compatriotes Hicham Boudaoui et Badreddine Bouanani.

L’avenir de Attal à Nice est sérieusement compromis après tout ce qui s’est passé et la Fédération algérienne de football (FAF) n’a pas réagi pour au moins apporter son soutien au joueur et apporter un témoignage sur son comportement et ses valeurs.

Le sélectionneur national Djamel Belmadi n’a rien dit aussi alors qu’un élément important des Verts est soumis à une forte pression en France et risque d’être durement sanctionné par son club et même par la justice française.

L’autre joueur qui se trouve dans le collimateur pour son soutien public au peuple palestinien c’est Karim Benzema. Entre autres attaques essuyées par le joueur d’Al Ittihad (Arabie Saoudite), celle du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui l’a accusé d’être en lien avec les Frères musulmans.