Politique

Zeghmati vante son bilan et tacle ses adversaires – Vidéo

Belkacem Zeghmati n’est plus ministre de la Justice. Il a été remplacé par Abderrachid Tebbi dans le nouveau gouvernement dont la composition a été annoncée hier mercredi 7 juillet. Son départ a constitué l’une des surprises du nouvel Exécutif avec le retour de Ramtane Lamamra au poste de ministre des Affaires étrangères.

Ce jeudi, Belkacem Zeghmati a remis les clés du département de la Justice à son successeur qui occupait le poste de premier président de la Cour suprême.

Avant son départ, Zeghmati a prononcé un discours, et délivré quelques piques à ses détracteurs. Il a rappelé la situation dans laquelle se trouvait l’Algérie en juillet 2019, un pays où les « institutions de l’Etat étaient quasi-inexistantes ».

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Les deux leçons de Zeghmati

« J’ai pris cette responsabilité dans des conditions très difficiles », a-t-il dit d’emblée, à l’adresse de ceux qui ont la « mémoire courte ». « En 2019, on avait des difficultés à trouver des hommes qui acceptaient des responsabilités », a-t-il encore lâché. «Quand, il a été fait appel à nous, on a accepté et nous avons affronté la réalité, et nous avons relevé le défi », s’est-il vanté.

Belkacem Zeghmati, dont le règne a été marqué par les grands procès anti-corruption, les incarcérations des activistes du Hirak, les grèves des magistrats, les protestations des avocats et les reproches de l’ONU à l’Algérie sur le respect des droits de l’Homme, quitte le ministère de la Justice avec le sentiment du devoir accompli. « Aujourd’hui, l’Algérie est arrivée à bon port. Il n’y a aucune inquiétude sur l’Algérie, et ce n’était pas facile ».

Le désormais ex-ministre de la Justice rappelle le contexte dans lequel les hautes autorités du pays ont décidé d’organiser des élections présidentielles en décembre 2019. « Beaucoup misaient sur l’échec du processus », a-t-il dit, en affirmant que les présidentielles du 12 décembre étaient « propres » et « honnêtes ».

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Il a aussi rappelé l’adoption de la nouvelle Constitution le 1er novembre 2020, et les législatives du 12 juin. « Il ne reste qu’à relever un autre défi, celui de relancer l’économie nationale. Je suis sûr que le peuple algérien réussira à le relever pour sortir définitivement de cette crise ».

Pour lui, il y a deux leçons à tirer de la crise qui frappe l’Algérie : la sacralité des institutions et de l’argent public. « Si l’Algérie vit aujourd’hui une crise financière, c’est parce que nous n’avons pas respecté l’argent public ».

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