Le président par intérim Abdelkader Bensalah a ouvert ce jeudi, un processus de dialogue et de concertation en vue d’une sortie de crise. Le premier à être reçu est l’ancien ministre et président de l’Assemblée nationale (APN) Abdelaziz Ziari.

Dans une déclaration à TSA, Ziari explique : « Bensalah a surtout été à l’écoute et moi je lui ai exprimé ma vision des choses ». Il ajoute : « Ma position est de dire que l’article 102 est un début de solution, mais on ne peut pas s’enfermer dans le piège de le constitution dont personne ne veut ».

« On ne peut pas aller vers des élections présidentielles avec une telle constitution qu’il faut changer car elle représente une arme dangereuse entre les mains de n’importe quel président » a-t-il plaidé auprès du président par intérim.

Tout en notant que « Bensalah exprime une véritable volonté d’aider au changement et à la sortie de crise », Ziari insiste sur l’impératif de l’institution d’un véritable dialogue. Dans l’agenda de Bensalah, il sera question de rencontres avec des responsables politiques, d’associations et des personnalités nationales, selon notre source.