Le Paris Saint-Germain, c’est le club le plus riche du monde du moment. Si beaucoup de grands techniciens rêvent de l’entraîner, Zinedine Zidane, pourtant sans club, l’a refusé.
Après plusieurs mois de suspense, la nouvelle a fait le tour du monde. Zinedine Zidane, qui fête ses 50 ans jeudi 23 juin, ne sera pas le futur coach du club de la capitale française.
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Du moins pas la saison à venir, et probablement pas celles d’après. Voulant ardemment la Ligue des champions qui les fuient depuis 10 ans, les propriétaires qataris du PSG ont fait de la venue de celui qui l’a gagné trois fois de suite avec le Real Madrid (2017-2018-2019) une priorité.
Plusieurs fois, la piste s’est refroidie, avant d’être relancée de plus belle. Cette fois, elle est définitivement abandonnée. Le patron du club parisien, Nasser Al-Khelaïfi, l’a confirmé, annonçant que la vraie piste du club est en fait l’entraîneur de Nice, Christophe Galtier, l’un des techniciens les plus convoités de France. Selon Al-Khelaifi, il n’a jamais été question de faire venir Zinedine Zidane.
« J’adore Zidane, c’était un joueur fantastique, d’une classe incroyable. Un entraîneur exceptionnel aussi avec trois Ligue des champions », a-t-il dit dans un entretien au Parisien publié mardi 21 juin.
« Mais je vais vous dire une chose : on n’a jamais parlé avec lui, ni directement, ni indirectement », a-t-il concédé. Mais la presse française, qui a fait état ces dernières semaines de l’implication même de l’émir du Qatar dans le dossier, n’en croit pas un mot.
La raison qui serait derrière le refus
Selon plusieurs médias spécialisés, l’ancien coach du Real Madrid a bel et bien tenu une dernière rencontre mardi avec les dirigeants du PSG auxquels il a signifié un non définitif.
Si le dossier est clos, les spéculations sur les motifs de ce refus continuent. Tout au long du feuilleton, il a été fait état de plusieurs raisons qui pourraient empêcher le technicien franco-algérien de s’asseoir sur le banc du PSG.
On a avancé des considérations familiales, sa fidélité pour sa ville natale, Marseille, une incompatibilité avec la personnalité du nouveau directeur sportif du club Luis Campos ou encore l’envie de Zidane de prendre la place de Didier Deschamps à la tête de l’équipe de France, après le Mondial 2022.
Ce mercredi matin, c’est cette dernière raison qui est la plus avancée dans les analyses de la presse spécialisée. On estime que le parcours des Bleus en Ligue des nations pendant ce mois de juin a tout changé.
Les mauvais résultats de la sélection auraient fait naître chez Zidane l’espoir de voir la place de sélectionneur se libérer. C’est ce que soutient par exemple le journaliste Daniel Riolo.
« Ce qui s’est passé à la Ligue des nations a fait pencher quelque part la balance. Je ne sais pas si c’est 5%, 10%. Savoir que quoiqu’il arrive, sûr, acté, Deschamps laissera l’équipe de France à Zidane après la Coupe du monde », a soutenu le journaliste de RMC Sport. Avant d’ajouter : « Donc je pense que ça a dû jouer au moment de la décision finale ».