Plusieurs arrestations ont été opérées ce mardi 5 octobre à l’occasion du 33e anniversaire des évènements du 5 octobre 1988, ont rapporté le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) et la Ligue algérienne des droits de l’homme (Laddh). Les arrestations ont eu lieu dans 11 wilayas, selon ces deux sources.
Me Zoubida Assoul a été interpellée à l’entrée de Sidi Aïch (Ouest de Bejaia) à deux reprises alors qu’elle se rendait à Bejaia pour une conférence sur les droits de l’homme à l’invitation de la LADDH. Elle a été relâchée, après avoir passé trois heures dans un commissariat à Sidi Aich. Sur son compte Facebook, Me Zoubida Assoul a annoncé avoir été empêchée de continuer jusqu’à Bejaia et qu’elle a été invitée à rebrousser chemin.
À Alger, plus d’une dizaine d’arrestations ont été opérées dont l’étudiant Abdennour Ait Saïd. À Mostaganem, la militante Dalila Touat a été arrêtée en compagnie de trois autres personnes. Dalila Touat a été relâchée en fin d’après-midi tandis, selon la LADDH.
À Bejaia, un groupe d’activistes dont l’ex policier Zahir Moulaoui, ont été également arrêtés. D’autres activistes ont en outre fait l’objet d’arrestations à Skikda, Boumerdès, Tizi-Ouzou, Annaba, Oran, Chlef et à Ouargla. « Les personnes arrêtées à Skikda ont toutes été relâchées », a annoncé en fin de journée le CNLD. Une seule personne a été relâchée à Bejaia selon la LADDH.